Nos Amicalistes, Denis JOUART, Francis LAFFORGE et Fabrice GUTKNECH ont remis le trophée de l'Amicale, à la meilleure équipe du cross masculine.
Ils ont aussi remis des trophées aux meilleures jeunes féminines (JSP).Voir la photo ou Francis est de dos.
Encore bravo aux sportifs et à nos représentants
Cette année 2014 fût une première pour notre Amicale, puisque nous n'avions pas fait d'Assemblée Générale depuis le regroupement des départements des Ardennes , de la Marne et de la Meuse.
De plus que cette année, nous entrons dans le bicentenaire de la Première Guerre Mondiale qui marqua la BSPP par le nombre de "Soldats du FEU" venu porter secours à la population et éteindre les feux des bombardements Allemands.
Ce fût aussi le moment de rappeler "le Devoir de Mémoire" de notre Amicale, dont notre Amicaliste Simon DUPONT avec l'aide du Capitaine RANVOISY conservateur à la BSPP constitua ce reccueil.
Celui-ci a été remis au Maire d'Epernay Monsieur LEROY, au Vice Président de la FNASPP Joël LABOULAIS, au représentant du SDIS le Capitaine RESINGER et aux membres de l'Amicale.
Notre Président Bertrand JOUART commença notre Assemblée par un discours de bienvenu, suivi une minute de silence pour tous les Sapeurs-Pompiers décédés. Il continua par le vote des Tiers sortants et passa la parole à notre Secrétaire Lionel Pinot.
Notre secrétaire rappella l'histoire de la ville et énnonça les différentes sorties, ou tous les Membres du bureau se renda. (VOIR les reportages photos).
Il passa la main à notre Trésorier Guy HALLET pour le bilan financier qui déplore une certaine baisse. ( surtout dû au manque de paiement des cotisations, du manque d'argent des PUBS et de don).
La bonne parole de notre Vice Président Joël LABOULAIS, nous expliqua les dernières nouvelles de la FNASPP, avec quelques renseignements complémentaires pour les différentes Commissions de la Fédération.
Le Capitaine RESINGER représentant le SDIS 51 remercia notre Amicale d'avoir choisit la ville d'Epernay pour cette Première Assemblée dans la Marne puisqu'il est le Chef de Centre.
Nous en profitons pour remercier notre nouvel Amicaliste Yann GODFROY qui est le sous chef de centre et surtout le pilier de cette réussite.
Nous terminons notre Assemblée avec la bonne parole de notre ami ADC PROVOST de l'UDSP 51.
Devoir de Mémoire 1914 – 2014
À EPERNAY
En cette année du centenaire de la première guerre mondiale, notre Amicale doit préserver « Le souvenir de nos anciens » en transmettant notre devoir de mémoire et de faire connaître l'implication du régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris pendant la Grande Guerre.
Dès la déclaration de la mobilisation générale fût décrété le 02 août 1914, le Régiment fut mis à contribution pour la défense passive et active de la capitale.
Début 1914, arrivent les premiers accidents industriels puis les bombardements sur la capitale et cela jusqu’en 1918, faisant de nombreux tués et blessés parmi les civiles.
Les villes du front éprouvées demandant de l'aide; les compagnies du régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris furent détachées dans les villes de :
- DUNKERQUE, ABBEVILLE, COMPIEGNE, SOISSONS, VERDUN, BAR LE DUC, REIMS, EPERNAY, CHALONS, …
Le 2 mars 1915, une division est envoyée à Reims, le détachement assure leurs tâches avec bravoure.
Les incendies deviennent de plus en plus importants et les bombardements plus violents.
Malgré le surmenage intensif auquel ils furent soumis ces hommes démontèrent les vitraux de la cathédrale de REIMS et ceux de la basilique SAINT REMI afin de préserver ce patrimoine.
Le 5 novembre 1917, un détachement fut envoyé à CHALONS/MARNE. Les
Sapeurs-Pompiers lutèrent avec efficacité .Ils reçurent 14 citations avec Croix de Guerre.
Le 5 MARS 1918, le détachement tout entier, a été cité avec éloge et a obtenu 87 citations avec Croix de guerre et 5 médailles militaires.
Il déplora dans ses rangs : quatre tués et une trentaine de blessés.
Le 30 MARS 1918, la situation devenant grave, après plus de trois ans de maintien à REIMS la compagnie reçu l'ordre d'évacuer et de se rendre à EPERNAY.
Le 16 juillet 1918, les bombardements deviendront extrêmement violents. Le général commandant la place demandera au Régiment le renfort d’un fourgon-pompe avec son personnel et son matériel et un supplément de tuyaux. La ville privée d’eau, de gaz et d’électricité sera évacuée. Plus aucun service municipal ne fonctionnera.
Le poste des sapeurs-pompiers de Paris sera installé rue Berlon dans une dépendance de la maison de Champagne Moët et Chandon.
Bien qu’effectuant des prodiges de valeur, les hommes du détachement seront « surmenés » par les nombreuses interventions résultant des vagues intenses de bombardements.
Avant que les conduites en eau ne soient réparées, les seules ressources dont disposera le détachement seront fournies par le Cubry (petit ruisseau très souvent à sec), la Marne et des réserves d’eau (citernes) aménagées dans la ville sur une dizaine de points.
Avant de rentrer sur la capitale le 28 octobre 1918, les sapeurs-pompiers parisiens (3 sapeurs seront blessés pendant les opérations) auront fait preuve pendant trois mois des plus belles qualités d’initiative, d’énergie et de courage dans toutes les opérations de sauvetage et de lutte contre l’incendie.
Le détachement interviendra sur une trentaine d’incendies incendies, effectuera par ailleurs douze sauvetages de personnes ensevelies sous les décombres
Malgré tous ces inconvénients, la compagnie a dû intervenir dans une trentaine de violents incendies, effectuant 12 sauvetages de personnes ensevelies sous les décombres.
Malheureusement, le Régiment perdit un de ses hommes.
Le 16 AVRIL 1918 le Sapeur DESAVEINES ANDRE de la 10ème Compagnie décède de ses blessures et plusieurs Sapeurs- Pompiers furent blessés pendant ces opérations.
Les pompiers parisiens recevront vingt et une citations et une Croix de Guerre.
D'autres braves du régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris se sont illustrés dans des unités combattantes,Infanterie, Marche Etrangère, Aviation, Génie dont la compagnie spéciale 22/6 :
Les Pétroleurs avec l'attaque de jet de liquides enflammés le 6 JUIN 1915 à la Butte de VAUQUOIS dans le département de la MEUSE.
En totalisant tous les départs, les Pompiers de Paris ont fournis 1221 hommes :
- 166 Officiers, 266 Sous-Officiers, 176 Caporaux, 613 Sapeurs, soit plus de la moitié de son effectif.
Ils comptèrent de nombreux blessés ainsi que 276 Pompiers morts pour la France.
Aux cours de ces nombreuses opérations d'incendie et de sauvetage, le régiment, perdit deux officiers, un sous-officier, cinq caporaux, sapeurs et plus de deux cents blessés.
Pour ce dévouement, ces hommes maintenus au corps furent décorer de :
- 2 Croix de la Légion d'Honneur,
- 10 Chevaliers de la Légion d’Honneur,
- 36 Médailles militaires.
Leur héroïsme a marqué à tout jamais le patrimoine du corps des Sapeurs-Pompiers de Paris.
Vive la FRANCE.
Remis en main le 27 septembre 2014 par l’Amicale des Anciens Sapeurs-Pompiers de PARIS du Groupement Ardennes, Marne, Meuse et écrit par Simon DUPONT.